LES TECHNIQUES D'IMPRESSION NUMÉRIQUE BEAUX-ARTS D'AUJOURD'HUI

 Publié le 20-01-2019, par Alain Lemire

 

 

Ça fait depuis le milieu des années 90 que j’imprime mes dessins, illustrations et photos retouchées, créés à l’aide de logiciels d’illustration et de traitement d’images comme Corel Painter et Adobe Photoshop.

 


LES DÉBUTS AVEC IRIS GRAPHICS

 

Iris fut une des premières technologies d’impression développée au milieu des années 80, à titre d’imprimante d’épreuve pour l’imprimerie.

 

Ce n’est qu’à la fin des années 80 que cette technologie d’impression commença à intéresser les artistes visuels et photographes. Le prix d’une telle imprimante allait au-delà des $100 000. Connu sous le nom de "giclé" ce terme créé en 1990 fut désigné dans la nomenclature de la technique d’impression d’une oeuvre d’art, ayant une connotation plus haut de gamme que le terme « jet d’encre ».

 

Il fut reconnu par les professionnels de la photographie et de l’édition. Son défaut… on échappait une goute d’eau sur l’image imprimée avec la technologie Iris voyait ses couleurs se diluer, rendant notre tirage bon pour la poubelle.

 



UN NOUVEAU JOUEUR APPELÉ EPSON

 

En 2000, Epson développa une technologie à jet d’encre performante au niveau des couleurs et du détail reproduit.

 

C’est pas moins de 8 à 10 couleurs et tons de gris qui sont utilisées afin d’augmenter la palette de couleurs imprimables par rapport au traditionnel procédé d’impression à 4 couleurs process utilisé en imprimerie commerciale.

 

On appelle alors les tirages imprimés "estampe numérique", une nomenclature reprise par les galeries et musées des beaux-arts. Les imprimantes furent vendues à un prix beaucoup plus abordables.

 


UN STUDIO CERTIFIÉ À MONTRÉAL

 

La technologie d’impression d’Epson offerte par Photo Service de Montréal est celle que j’utilise depuis 2004.

 

Aujourd’hui, ce laboratoire utilise le papier Hahnemüehle, une marque allemande réputée. Photo Service est un studio certifié par Hahnemüehle, ce qui garantit une qualité de travail à la hauteur des attentes.

 

Pour plus d'informations sur les papier Hahnemüehle, le lien est: 

https://www.hahnemuehle.com/fr/digital-fineart.html

 



UN AUTRE CONCURRENT APPELÉ CANON

 

Canon offre une technologie similaire, et je l’utilise pour mes impressions à tirage limité de 12X18 pouces à la différence que le papier est légèrement plus mince.

 

Le studio d’impression est situé à Laval, ce qui est pratique pour moi, résidant dans cette ville!

 

Le papier utilisé est le "Photo Satin 240 GSM" de Canon sur lequel les encres pigmentées "Lucia Pro" aussi de Canon, sont utilisées, offrant une bonne palette chromatique comportant 12 couleurs, tel qu'illustrée sur la photo de droite.

 


DES COULEURS PLUS INTENSES

Avec les technologie d'impression actuelles allant de 6 à 12 couleurs, le champs chromatique imprimables s'est beaucoup élargie, permettant à des teintes plus saturées d'être imprimée.

L'illustration visible à gauche nous montre la différence entre l'imprimerie traditionnelle à 4 couleur process et les couleurs possibles d'être imprimées avec l'utilisation de la technologie Giclé. On peut y voir que plus de couleurs pâles et saturées, peuvent être reproduites.

 

 

DIGIGRAPHIE, QU'EST-CE QUE C'EST?

 

En 2003 Epson France développa un concept technologiquement avancé appeler "digigraphie". Le tout consiste à réaliser les estampes numériques dans un genre de laboratoire à l’environnement contrôlé afin d’uniformiser les couleurs selon la fréquence d’impression du créateur.

 

Un certificat d’authenticité très détaillé sur les technologies d’impression comme la machine et les encres utilisés y sont mentionés allant jusqu’à écrire le nom de la personne opératrice de la machine d’impression.

 

Pour en savoir plus sur la digigraphie, le lien est: http://www.digigraphie.com/fr/la-digigraphie-expliquee/index.htm

 

 

SUPPORTS D’IMPRESSION MULTIPLES

 

Les supports d’impression sont de plus en plus variés, allant du papier aquarelle à la toile d’artiste, en passant par l’aluminium et le bois. De mon côté, j’utilise un papier semi-lustré, qui a pour qualité de bien rendre les couleurs foncées.

 

Étant semi-lustré, il n’y a pas de reflets désagréables causés par les lumières ambiantes comme c’est le cas pour le papier glacé, qui est très réflectif. J’ai fait quelques essais d’impression sur toile, et l’ajout d’un verni semi-lustré aide de beaucoup à rehausser le look général qui sans ça offre une finition très mate.

 


L’ENCADREMENT À UTILISÉ

 

L’encadrement d’estampes numériques haut de gamme requiert un cadre qui assurera la conservation à long terme. Les matériaux utilisés doivent être anti-jaunissants ou souvent appelé «sans acide» dans le monde des galeries d'art.

Un passe-partout simple est recommandé pour éviter à l'image imprimée d'être en contact avec la vitre de protection. D'avoir un passe-partout double permet d'ajouter un peu de fantaisie, surtout si on choisit un carton de couleur à placer sous celui de surface qui est souvent blanche, ou une couleur pâle.

 

Plusieurs types de vitres de protection sont aussi disponibles sur le marché, soit des vitres protectrices contre les rayons UV, et sans reflets, souvent utilisés dans les musées d’art dont le prix est 3 à 5 fois plus élevé qu’une vitre régulière.

 


LES SUPPORTS QUE J’UTILISE

 

 

C'est sur du papier semi-lustré non texturé que j'ai l'habitude d'utiliser.

Le papier photo satin de 240 GSM de Canon est celui qui est utilisé sur une base régulière pour des impressions de moins de 14X21 pouces. 

Et c'est le papier Hahnemüehle Luster Satin d'une épaisseur de 290 GSM qui est utilisé pour des commandes avec retouches élaborées et pour le format 16X24 pouces.

Il est toujours conseillé lors de l'encadrement de demander un montage à sec. Ça permet d'obtenir une conservation optimum de l'image imprimée pour une longue période.



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